Lycée Copernic   
Katowice
   POLOGNE    

L’Europe et vous

L’Europe unie, ce n’est pas l’affaire des organisations gouvernementales, c’est une affaire de mentalité.

L’Europe de milliers de nations

La vieille Europe porte un grand héritage, pas seulement culturel. Elle est déjà fatiguée par les années de batailles. Sa terre nourrissait nos ancêtres et buvait beaucoup de sang depuis des siècles. Et maintenant les gens veulent qu’elle soit unie. Toutes les régions, tous les pays, tous les peuples. Evidemment à une condition : que nous préservions notre identité.

La plupart des Européens oublient que l’Europe, c’est aussi la pauvre Albanie, les nations yougoslaves et les nationalistes basques.
L’Europe unie, ce n’est pas que l’affaire des organisations gouvernementales ou de la monnaie commune. C’est la mentalité des gens qui y habitent. La mentalité, c’est la tolérance et le sentiment de l’union.

Bien sûr, c’est difficile à comprendre pour les Européens qui font la guerre avec leurs voisins presque toujours, ou pour les hommes qui sont dépourvus de patrie par un autre peuple et ne possèdent pas d’autonomie.

Le rôle des jeunes

Et c’est à nous, aux jeunes Européens de construire cette union. ”Si tu vas tolérer cela, tes enfants seront suivants” a chanté un groupe anglais Manic Street Preachers. Ce texte concernait la guerre civile en Espagne, mais il est très actuel.

Il est clair que nos grands-parents et nos parents sentent des préjugés et moi je n’ai pas peur de dire cela à haute voix. Ces préjugés résultent des différentes situations. Ils se sont formés après la seconde guerre mondiale ; c’est le problème d’un pays plurinational, d’autres sont dus aux différences culturelles.

Nous, les jeunes, devons apprendre à pardonner et à tolérer.

Etre un Européen, c’est aussi aimer son pays

Malheureusement, dans le temps de la culture de masse, beaucoup de jeunes aiment leur pays d’une façon un peu étrange. Ils ne connaissent pas les traditions et les coutumes nationales ou régionales (ou au moins, ils ne les cultivent pas), parfois ils peuvent chanter seulement les premières strophes de leur hymne national.

Pour eux, aimer son pays, c’est détester les immigrés, les autres religions. Cette extrême xénophobie finit souvent par les actes d’agression. Une vie de moins, ce n’est pas la solution du problème. L’agression retourne toujours.

Moi aussi, avant tout je me sens polonaise, mais je ne m’enferme pas dans le petit monde Pologne/Polonais. Il suffit de comparer nos rêves, les choses que nous aimons faire le plus, pour constater que nous sommes très semblables.

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